mercredi, mai 25, 2011

Marre des jeunes

Cela fait deja une brouette d'années que la petite frappe dénonce du doigt l'insécurité intra-urbaine au sein de nos villes remplies de danger et de "graffiti'z", la violence chez les jeunes furibards en baskets à "scratch" et la musique rap éducative si aggréssive.

Beaucoup estimaient que notre combat était vain, futile voire risible ou retrograde mais nous avons tenu le cap de toutes nos mains, nous avons continué à mettre notre grain de sel dans la soupe, nos pieds dans le plat et notre cerise sur le gateau.

Ce matin la jeunesse nous a répondu de façon frontale (voir photo ci-dessous)

Malgré nos syncopes, nos pleurs et le fait que Pilsner ne veut plus sortir de chez lui depuis; sachez, bande de vilains, qu'on va le dire à vos parents et que c'est celui qui dit qui est

(et toc)



post anonyme

jeudi, mai 05, 2011

Sur les traces d'Azertip

Les dernières nouvelles de notre ami Azertip (aka Dunon aka Dr Menteur, invité de la petite frappe n°2, achetez la bande de sapajous) étant des plus catastrophantes, ce dernier nous parlant d'un "enfer de sable rempli de barbares enturbanés" et de ses récurrents "tracas avec les mafias locales", nous décidâmes d'aller le sauver de ce pays arriérié où le soleil frappe aussi fort que Bertrand Cantat à savoir la Tunisie (ou est-ce la Turquie?).

Sur place je commençais donc mes investigations toutefois écourtées par la reception d'un SMS-mobile de Martin resté en Belgique: "Kés tu fou an tunizi gro crét1, sa fé 1an kAzertip é revnu".
Passé les quatres paquets de dix minutes utilisés a déchiffrer le contenu du texto, je compris donc que j'avais voyagé en vain, je quittais donc les terres musulmanes le soir même.

Quatres jours de bateau plus tard, je suis toujours à quai: la troupe théatrale -bien connue ici apparemment- "les serviteurs armés d'Allah" nous régale de son spectacle terroriste teinté d'humour pince sans rire (l'école anglaise dans toute sa splendeur): racket, violences morales et physiques, viols collectifs et thé à la menthe sont notre quotidien depuis près de cent heures maintenant.
Je profite donc de l'i-phone trouvé sur un cadavre égorgé pour vous faire part de mes impressions sur ce délicieux spectacle d'humour qui -quoique qu'un peu longuet- témoingne des idées fraiches et ludiques qui, soyez en sûrs, relanceront une économie arabe bien moribonde depuis que le vent de révolte, orchestré en n'en pas douter par ces immondes bolcheviques, a soufflé sur tout le nord du continent.
Je vous laisse car l'animation de plongée lestée aveugle commence et j'ai toujours voulu carresser des crocodiles.
Allez à bientot, et comme ils ont coutume de dire ici "si toi pas rester à genoux, nous faire trous à la mitrailette dans ta figure"