vendredi, janvier 14, 2011

Quick Frimout

Après avoir effleuré la passionnante vie de Son Altesse Royale le Roi de la Belgique dans le précédant billet de ce présent cyber-espace, voici pour vous amis lecteurs, le -non moins passionnant- récit de l'acquission du Congo Belge par le héros de toute une nation: Quick Frimout
Il y a de ça trois générations, le grand-père du premier spationaute belge participa à la grande compétion d'aviation à laquelle les plus grandes nations étaient conviées afin de déterminer le sort des pays encore polythéistes et cannibales de l'Afrique noire (le premier prix étant, vous l'aurez compris, le Congo).

Le savoir-faire en aéronautique de notre glorieuse patrie étant au zénith de l'estime internationale, le Roi fabriquant lui-même personnellement chaque vaisseau celeste du pays, la Belgique partait évidemment grande favorite.
La course qui promettait d'être haletante, débutait aux pieds bien-veillant de Big Ben et s'achevait au dessus de notre majestueux Atomnium.

Quick Frimout dans son engin volant, le célèbre Sol Lucet Belgicum, ridiculisa les 14 autres pays participants en devancant d'une journée entière le second arrivé, l'italien Stromboli Mangiafoco, qui en mangea ses gants de conduite et des spaghettis bolognaise de rage.
La troisième place du podium revenant à la Prusse arrivée pourtant cinquième, l'Austro-Hongrie représentée par Jànos Irinyi et le Danemark en la personne de Lars Ulrich s'étant livré à une rixe puérile lors de leur arrivée sur nos terres, cause de leur disqualification et raison pour laquelle, depuis ce jour, l'Austro-Hongrie se nomme PipiLand et toutes les villes danoises portent le nom de CacaMouCity.

En hommage au pilote d'exception, le charismatique et triomphant Quick Frimout, on donna son prénom au fleuron de la gastronomie cursive du pays, les restaurants Quick, et les Anglo-saxons, beaux joueurs, utilisèrent son nom pour signifier "rapide"


Carresant les nuages,
Enfant des cieux,
On le dit volage,
Et parfois malicieux,
Traversant les âges,
Ta légende est celle d'un Dieu

poème du père Nathanaël



Même quand il pleut,
Il monte dans son avion,
Il est trop cool,
Il va super vite,
Je l'aime beaucoup,
Plus que Flagada Jones

poème de Corry




lundi, janvier 10, 2011

Son Altesse Royale le Roi de la Belgique


Sa Majesté Royale fardé du traditionnel grimage de Mandrill nous a -à notre plus grand bonheur- présenté ses voeux en ce début d'année solaire,
Certes notre Souverain est devenu aveugle;
et oui, seul deux trous tiennent place là où se trouvait il y a peu, ses deux oreilles perdues lors d'une rixe avec la mère maquerelle alors que notre Altesse tentait de chasser crime et luxure de notre beau pays.
Oui le poids de l'âge commence à peser sur les épaules autrefois musclées de notre tant aimé Monarque, et il y a bien des lunes qu'il a dû se resigner à abandonner sa lourde cape longue de 17 coudées lestée par des années de vadrouille sur les chemins boueux de notre royaume ("la cape elle y rentre pas dedans la machine à nettoyer le linge" me souffle Corinne la femme de ménage du palais au language, ma foi, fort provincial).
Oui il est loin le temps de Jadis-Naguère quand notre Souverain animait encore quotidiennement les 9 émissions pour téléviseur de notre patrie,
loin l'époque où sans bruit, il échangait les dents de laits des enfants tombées dans la journée contre une pièce de 20 francs belge et un carafe de grenadine et que chaque lundi matin, récoltant les poubelles et arrosant les arbres centenaires qui ornent nos rues il nous chantait, de sa voix cristalline, l'hymne national pour nous réveiller en douceur, toujours accompagné de sa harpe et de son arc-à-flèches avec lequel il éradiquait les pigeons pour en faire des tartes pour les plus démunis.

Bien sûr, chaque bambin de la monarchie pourra vous certifier -à raison- que notre Roi troque toujours argent et limonade contre le symbole du temps qui passe et de l'altération de la chair que sont leurs dents de sagesse que notre souverain s'hâte immidiatement de nommer et de mettre sous cloches dans son chateau situé sur la plus haute butte, de la plus haute montagne, de la plus haute province du pays.
Mais notre Altesse Royale a bien dû déléguer certaines tâches trop lourdes à assumer seul, comme le tri postal, la fabrication du pain ou le passage à l'heure d'hiver.

Malgré son âge, son amour raillone toujours plus fort chaque année sur chacun de ses sujets, et irradie ainsi nos coeurs pour une année entière et la puissance de son discours de 4h30 résonnera encore longtemps dans nos oreilles même si notre Roi avait, hélas, mal à la gorge et s'est donc contenté de cligner des yeux en language morse.


Sur ce, bonne année nouvelle, deep-hard-fuck à l'ancienne
longue vie au cyber-espace et à la blogosphère
longue vie à la petite frappe
mais surout,
longue vie au Roi de la Belgique!